Qu’est-ce que cela peut faire ? J’ai encore un emploi.
J’ai un mal de tête insidieux. Je devine qu’il est le résultat des cinq Cuba Libre que j’ai bu la nuit dernière au Boga-Boga.
Je sais ce que vous pensez.
Je suis une alcoolique.
Mais que cela soit clair, je ne le suis pas.
Et même si je l’étais, qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi.
Ah oui, il faut que je précise. Hier soir, avant les cinq Cuba libre, j’ai décidé que la meilleure réponse à toute question pénible serait : « Qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi ». ce qui, compte tenu du taux de chômage actuel, me semble être suffisamment pertinent pour conclure toute conversation ennuyeuse et/ou désobligeante. Exemples de mise en pratique :
« BritBrit, tu sens la Pina Colada. »
Qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi.
« BritBrit, tu as la jupe rentrée dans ta culotte. »
Qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi.
« BritBrit, je ne pense pas qu’il soit dans ton meilleur intérêt de t’habiller en pupute pour aller chercher Gaspard à son cours de cathé »
Qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi.
Vous pouvez utiliser cette réponse à votre convenance si vous le souhaitez, je ne suis pas restrictive à ce sujet.
En fait, vous savez là où je deviens de plus en plus restrictive ? C’est sûr Twitter. Parce que pour être franche, je ne crois pas que la plupart des gens aient quelque chose d’important à dire. Beaucoup se contentent de twitter des « réflexions profondes » sur la météo ou sur ce qu’ils sont en train de manger. La bouffe et la détention de la connaissance du temps qu’il fait obsèdent les heureux détenteurs de comptes Twitter, c’est un fait.
Et puis, je n’ai pas envie de suivre tous ces gens qui s’agitent sur ma TL quand je ne les follow pas dans les 10 minutes qui suivent et qui, décident que finalement je suis une mauvaise personne et m’unfollow aussi vite qu’ils se sont connectés à mon compte. C’est un peu « cours de récré » comme réaction. Ca me fait penser à ce passage un peu compliqué de ma vie où, en primaire, je détestais toutes les personnes de ma classe parce qu’elles se moquaient de moi à cause des collants blancs en laine que ma mère m’obligeait à porter. On est un peu dans le même cas de figure comportemental.
Avoir un compte Twitter devrait être soumis à approbation via le passage d’un test. Je vous assure. D’ailleurs, j’envisage sérieusement de mettre en place ce test pour mes futurs followers.
Mon test Twitter serait composé de questions relatives à leur manière de twitter en décrivant de façon très précise leur ligne éditoriale, leurs sites Web préférés – sachant que mon blog devra bien évidemment en faire partie -, leur accointance avec les prévisions météo…
Ce processus de sélection me permettrait d’exclure de mon cercle toute personne qui ne serait pas intellectuellement stimulante ou qui « buzze » des vidéos virales ayant plus de deux semaines.
« BritBrit, si tu me follow back, on parlera de vidéos de chatons.»
Qu’est-ce que cela peut bien faire ? J’ai encore un emploi.
OK, il apparaît clairement que cette réponse n’est pas appropriée à tous les cas de figure.
… Finalement, peut-être qu’elle ne fonctionne pas toujours.
Mais après tout qu’est-ce que cela peut faire que je réponde correctement ou non ? J’ai encore un emploi.
(Et là, ça marche !)
NB :J’oubliais : follow me 😉
tu es dingue, j’adore!
Je ne suis pas dingue, je suis parfois dérangée par les voix qui sont dans ma tête. C’est différent ^^
Twitter, cet univers impitoyable !! (j’aurais pas cru, mais c’est pas mon réseau social préféré).
Bon, je ne peux hélas te piquer ta phrase (j’ai plus d’emploi…monde cruel de la communication), mais j’ai mieux : « m’en fous, moi j’ai des gros seins ». Ca marche aussi !
Ah ouais, les seins… Moi ça peut pas marcher cette histoire de seins hors normes positivement si tu vois ce que je veux dire #VDM
Quant à moi, je me suis auto-éjectée de mon poste. En recherche, et même pas de gros seins. Ce qui fait que d’ici sous peu, je répliquerai avec les poings. Il faut croire que l’absence de taf m’ôte tout sens de la formule.
Pas de violence, surtout pas de violence. Tente l’escorting, ça recrute toujours
« Pas de gros seins ».
T’as une grande bouche ?
Hélas.
Petite cavité buccale, trop grande gueule.
La violence est mon unique recours, te dis-je.
Cela dit, tu as de sacrées bonnes idées… À méditer : une nouvelle carrière de conseillère d’orientation.
C’est vrai que j’ai un certain talent pour découvrir celui des autre. Notamment, quand il y a un lien avec le trottoir ^^
Je suis plongée dans les affres de la réflexion : peut-on utiliser ta magnifique phrase quand on est free-lance ?
(oui, je m’interroge car il s’agit de mon cas, mais c’est à ajouter à la somme de tes observations sur la nature humaine : le gens ramène n’importe quel sujet à soi, un point c’est tout)
Donc : peut-on considérer qu’on a « un emploi » quand on est free ? oui, j’ai un emploi, mais si je n’ai pas de clients, eh bien, hem, c’est un peu de l’onanisme professionnel… Et dire « Qu’est-ce que ça peut faire ? J’ai encore des clients » ça n’a pas autant d’impact, non ? Si ? Ne se prononce pas ? Au secours BritBrit !
Dans ton cas, tu peux dire « Qu’est-ce que cela peut bien faire ? Je suis patron » (même si c’est patron de toi-même, tu n’es pas obligée de le préciser)
C’est marrant parce que depuis que j’ai appris que mopn entreprise faisait un remake du Titanic, je n’arrête pas de me dire : Qu’est ce que ça peut faire ? Au pire tu toucheras les Assedic.
Moi je trouve que « j’ai toujours un emploi » marche quand même dans ton cas. Tant que le navire n’a pas sombré, tout espoir est permis (adage de marin d’eau douce)
Ahahahah ! Bon bah je vais te follower, juste pour le plaisir de passer le test. Je suis extrêmement stimulante intellectuellement. Tu verras
J’ai décidé d’être clémente car je sais que tu viens souvent par ici. Mais gares à tes commentaires météorologiques ^^
Je voterai pour toi quand il faudra choisir les inspecteurs du permis de twitter !
Ca me touche vraiment ^^